Une nouvelle fois, la région de Ménaka vient d’être endeuillée par des terroristes sans foi ni loi. Cela s’est produit, le dimanche 26 février dernier. Au moins 9 civils ont été lâchement exécutés par DAESH, à Intiklatene (Inaghaber). Une localité, rappelons-le, relevant du cercle d’Inékar, dans la région de Ménaka. Outre les civils tués, les assaillants en ont également enlevé un autre avant de le conduire vers une destination inconnue. Aux dernières nouvelles, ce dernier a réussi à s’échapper pour rejoindre le village d’Emi-semis, tard dans la nuit.
Par ailleurs, les assaillants ont aussi emporté avec eux des centaines de têtes de bétail. Très attristée par ce meurtre, la communauté Idaksahak a tenu à attirer, une fois de plus l'attention des autorités de la transition, des mouvements signataires et de tous les partenaires du pays sur les massacres qui ont débuté depuis mars 2022 et qui ont fait plusieurs centaines de morts civils et des milliers d’animaux emportés, détruisant ainsi toute l'économie de la région. S’y ajoute à cette situation, des milliers de personnes déplacées internes et d’autres qui se sont réfugiées dans les pays voisins comme le Niger.
Signalons que la Communauté Idaksahak a appelé « le Gouvernement, les mouvements signataires ainsi que tous les partenaires du Mali à trouver une solution urgente pour stopper les massacres et protéger les populations ». Elle a présenté ainsi « ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, prie pour le repos éternel des âmes des disparus ». De même qu’elle a appelé « les uns et les autres à s’éloigner des zones de combats et regagner les grandes villes ».
