La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

JNIM revendique l’attaque contre les casques bleus et les militaires maliens

Par kibaru
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Bien que nous le doutions, la confirmation vient d’être faite. En effet, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) a revendiqué l’attaque du lundi dernier perpétrée contre une patrouille du contingent suédois de la MINUSMA, à Soumpi au sud-ouest de Tombouctou. C’est la toute première attaque à l’engin explosif menée contre les Suédois. Même si aucun mort ni blessé n’a été déploré, il semble qu’une partie du véhicule dans lequel ils étaient aient été endommagée. Selon un site suédois, les engins explosifs sont très utilisés par les groupes djihadistes et des réseaux criminels dans le but d'endommager ou de tuer principalement les forces de sécurité nationales et internationales au Mali. Les missions d'aide humanitaire sont également touchées et récemment, plusieurs civils sont tombés victimes des bombes routières dans les régions du nord du Mali.

Les casques bleus suédois sont déjà préparés à ce type d’attaques avant leur arrivée au Mali, ce qui a peut-être limité les dégâts causés par cette explosion.

Par ailleurs, le JNIM a également revendiqué l’attaque à l’engin explosif perpétrée, le mardi 27 février dernier, à Dioura, localité relevant du cercle de Tenenkou, située à cheval entre Mopti et Ségou, contre Un véhicule transportant des militaires du GTIA « SIGUI » unité formée par des instructeurs de l’UE. Le bilan fait état d’au moins 6 militaires tués dont le Lt Nouhoum Samaké.

Même s’il ne l’a pas encore revendiqué, le JNIM à travers la Katiba d’Ançar Dine du Macina est soupçonné d’être derrière l’attaque du même type perpétrée, le mercredi 28 février dernier, sur l’axe Boni-Douentza, contre un véhicule à bord duquel se trouvaient des casques bleus du contingent bangladais de la MINUSMA a sauté sur un engin explosif. Le bilan provisoire fait état de 4 Casques bleus tués et 4 autres grièvement blessés.