La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

JNIM revendique une série d’attaque au Mali et au Burkina Faso

Par kibaru
blindé de l'armée burkinabé ciblé dans l'attaque du 2 décembre dernier

Dans un communiqué rendu public, ce mardi 26 décembre, le groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (en arabe : Jamaât Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimin) a revendiqué une série d’attaques perpétrées par ses éléments au Mali et au Niger.

Rappelons que le JNIM est une coalition de mouvements djihadistes affiliés à AQMI opérant au Sahel sous le commandement de Iyad Ag Ghali.

Ainsi, ce groupe a déclaré sa responsabilité dans une attaque perpétrée, le 15 décembre dernier, sur l’axe Dofana-Sambani, dans la région de Mopti. Cette attaque qui visait un convoi de l’armée malienne aurait fait un militaire et un civil tués ainsi que plusieurs blessés. Par ailleurs, le groupe affirme aussi avoir perdu l’un de ses éléments répondant au nom de  Abu Aisha al-Ansari, sans doute un nom de guerre.

De même qu’il a également revendiqué l’attaque contre un véhicule blindé de la MINUSMA, le 18 décembre dernier, causant la blessure de deux casques bleus. S’y ajoute une attaque perpétrée le 21 décembre, aux environs de 1h 30 mn du matin contre un poste de la gendarmerie d’Arbinda, dans la province du Soum, au Burkina Faso. Une attaque qui s’est déroulée au même moment que celle ayant visé un poste de l’armée malienne à Niono, détruisant un véhicule militaire et l’enlèvement de plusieurs armes et munitions. Le groupe de préciser que ses éléments ont momentanément pris le contrôle du poste. Aussi, une autre attaque s’est déroulée, le 12 décembre dernier, contre un convoi composé de militaires maliens et de casques bleus de l’ONU sur la route reliant Douentza et Dala, dans le centre du pays. Le groupe affirme qu’il y aurait eu des victimes et des blessés sans préciser le nombre. De même qu’il a annoncé avoir perpétré sa 4e attaque au Burkina Faso, dans la localité de Tounté, située dans la province du Soum, le 2 décembre dernier. C’était un véhicule de l’armée burkinabé qui avait été détruit après avoir sauté sur une mine. En ce temps, cette attaque avait été attribuée au groupe djihadiste burkinabé, Ansarul Islam. La dernière attaque revendiquée par le JNIM c’était une embuscade tendue, contre un convoi des militaires maliens qui escortaient le préfet de Nara sur la route de Mourdiah, le 9 décembre dernier et non le 21 novembre comme précisé dans le communiqué.

Apparemment, l’objectif de ce groupe c’est de tout mettre en œuvre pour compromettre le déploiement de la force conjointe du G5 Sahel.