Dans la nuit du 13 au 14 février 2018, les forces françaises de l’Opération Barkhane ont mené une opération sur trois objectifs de groupes armés djihadistes, entre Boughessa et Tin-Zaouatène, localité située dans la région de Kidal, près de la frontière algérienne.
L’opération a débuté par des frappes aériennes simultanées sur les objectifs, suivies d’assauts héliportés appuyés par des hélicoptères Tigre et conclues par un engagement au sol. Les soldats français disent avoir neutralisé une vingtaine djihadistes dont certains tués. S’y ajoutent 3 véhicules détruits, des armements récupérés, ainsi qu’un grand nombre de documents saisis, sans donner leur contenu.
De sources sécuritaires, au cours de ce raid mené par Barkhane on dénombre parmi les victimes des proches d’Iyad Ag Ghali dont Malick Ag Wanasnat, un ex-colonel de l'armée malienne. Selon le communiqué des forces armées maliennes, ce dernier avait fait défection en 2006 après avoir cassé et pillé le magasin d'armement à Ménaka avant d’orchestrer d’autres attaques meurtrières. Par ailleurs, selon des experts des questions sécuritaires dont les observations sont reprises par l'agence menastream, Abdullah Ag Oufata, l’ancien maire de Boughassa, pourrait également faire partie des présumés djihadistes abattus. En plus de Sidi Mohamed Ougana qui n’était pas un combattant mais un prédicateur, avec une grande influence idéologique.