La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

Kidal : La MINUSMA ciblée par une série d’attaque sans faire de victime

Par kibaru

Hier mardi 28 novembre, les camps des casques dans la région de Kidal ont enregistré une série d’attaques au mortier. Hormis des légers dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

C’est aux environs de 6 heures du matin que des explosions ont été entendues près du camp de la MINUSMA à Kidal. Au même moment, d’autres déflagrations retentissaient dans les villes de Tessalit et d’Aguelhock.

Selon une source proche de la MINUSMA ce sont plusieurs obus de mortiers qui ont visé les camps de la MINUSMA dans ces différentes localités. Aucune victime, ni blessé n’a été enregistré. Toutefois, on signale de légers dégâts matériels à cause des fortes explosions. Par ailleurs, à Aguelhock, les casques bleus ont procédé à l’arrestation de quelques suspects qui ont fini par être relâchés faute de preuve.

Dans la même journée, aux environs de 10 heures, une patrouille de la MINUSMA a été prise pour cible à Kidal par des hommes armés non identifiés qui ont fait usage d’armes à feu. Après des échanges de tirs qui ont duré quelques minutes, les assaillants ont réussi à disparaitre dans la nature.

Ces événements interviennent au même moment où des manifestations ont été signalées dans cette ville en souvenir de la répression violente qui s’est abattue sur les manifestants qui tentaient d’empêcher la visite de l’ex-Premier ministre, Oumar Tatam Ly, en 2013.

Faute de revendication, on ignore encore les véritables auteurs de ces actes. Certains estiment qu’il pourrait s’agir d’une œuvre d’éléments proches d’Iyad Ag Ghali. Rappelons que ces attaques interviennent plus de 72 heures après une autre qui visé une patrouille conjointe, le vendredi 24 novembre dernier, tuant trois casques bleus nigériens et un soldat malien, dans la région de Ménaka. Un acte revendiqué par le groupe de Iyad Ag Ghali et qui a également fait une vingtaine de blessés dans les rangs des casques bleus et des militaires maliens.