Kidal : La mort de Droukdel finalement confirmée

Par kibaru

Il n’y a donc plus l’ombre d’un doute sur la mort du chef d’AQMI, Abdelmaleck Droukdel. C’est bien un bombardement de l’aviation militaire française accompagnée de quelques troupes au sol qui a permis de le neutraliser. C’était le soir du mercredi 3 juin dernier, près de la localité de Talhandak, située dans le cercle de Tessalit, région de Kidal. Non loin de la frontière algérienne.

Selon nos sources, le chef d’AQMI a été tué en compagnie de cinq autre personnes. Il s’agit du chargé de la coordination et de la propagande de cette nébuleuse, Toufik Chaïb, le chauffeur d’Abdelmaleck Droukdel et deux de ses gardes du corps. Bien que des arrestations aient été signalées dans les rangs des djihadistes, notre source ne confirme pas cette information. Toutefois, l’on apprend qu’après le raid, les militaires français ont mis la main sur du matériel appartenant aux djihadistes. Notons que Droukdel était dans la zone pour participer à une réunion des djihadistes convoquée par Iyad Ag Ghali. Ce dernier n’a pas été touché.

Aujourd’hui, le successeur de Abdelmaleck Droukdel est presque connu, même si cette décision reste à être entérinée par les structures d’AQMI. Il s’agit de l’actuel chef du conseil des notables d’AQMI, Abou Obeida Youssef al-Annabi. Ce dernier, figurant depuis septembre 2015 dans la liste noire des « terroristes internationaux », était devenu très visible depuis un certain temps. Dans une sortie médiatique en 2019, il déclarait une guerre ouverte et totale contre la France et rejetait toute réconciliation ou collaboration avec Daesch.