De sources bien introduites, les otages Edith Blais (Canada) et Luca Tacchetto (Italien), enlevés il y a 15 mois au Burkina Faso, ont été libérés.
La Canadienne et son compagnon de voyage ont été amenés dans le pays voisin du Mali où ils ont été retrouvés vivants dans les alentours du nord de Kidal puis transportés vers le camp de la MINUSMA. On ignore toutefois les circonstances entourant leur libération.
Le fait qu'ils ont été retrouvés à Kidal prouve que les otages été détenus par le Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans (JNIM) même si ce dernier n'a jamais revendiqué leur enlèvement. Ce qui n'exclut pas l'intervention d'intermédiaires.
La famille d’Édith Blais était sans nouvelles de la Sherbrookoise, âgée de 35 ans, depuis le 15 décembre 2018. Cette dernière avait prévu d’aller travailler avec une organisation qui tentait de reboiser des régions du Togo.
Le duo voyageait en voiture au Burkina Faso lorsque toutes les communications avec leur famille se sont interrompues brusquement. Auparavant, Mme Blais publiait régulièrement sur les réseaux sociaux des photos de son périple.
Édith Blais et son ami ont été vus pour la dernière fois à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville en importance du Burkina Faso, dans le sud-ouest. Ils prévoyaient se rendre dans la capitale, Ouagadougou, avant de traverser la frontière avec le Togo, au sud.
Le père de Luca Tacchetto, l’ancien maire de la ville italienne de Vigonza, Nunzio Tacchetto, avait déjà raconté au Corriere del Veneto que le duo avait quitté l’Italie le 20 novembre 2018, soit au lendemain du 30e anniversaire de naissance de son fils. Avant d’arriver au Burkina Faso le 15 décembre, ils étaient allés en France, en Espagne, au Maroc, en Mauritanie et au Mali, d’après lui.
Après leur libération survenue dans l'après-midi d'hier vendredi 13 mars, il est prévu que les deux otages regagnent Bamako ce samedi avant de retourner chacun dans son pays.
Kibaru avec l'actualité