Les actes de vandalisme contre les symboles de l’Etat qui sont survenus hier mercredi 17 juillet, suite à une manifestation à Kidal, ont été perçus comme une onde de choc. Ainsi, des symboles de l’Etat malien tels que le drapeau ont été profanés. C’est ainsi que des manifestants ne cessaient de scander des slogans hostiles à la présence de l’Etat et favorables à l’entité « Azawad ».
Du gouvernement malien à la communauté internationale représentée par la Médiation en passant par d’autres regroupements de mouvements impliqués dans le processus de paix et des partis politiques, les condamnations de ces actes se multiplient. Même l’ex-rébellion de la CMA a également réagi par communiqué condamnant l’acte posé par les manifestants et précisant qu’il s’agit d’une manifestation spontanée d’activistes de la société civile de Kidal qui a dégénéré en marge d’une visite de députés maliens.
Pour la médiation internationale, ces actes constituent une violation de l’Accord pour la paix. Elle a même haussé le ton à l’encontre des ex-rebelles leur demandant de prendre leurs responsabilités afin que de tels actes ne se reproduisent plus. A noter que c’est la énième fois que la médiation hausse le ton contre la CMA. On se souvient que la dernière fois c’était il y a quelques mois lorsque les ex-rebelles avaient pris des mesures visant à règlementer la vie à Kidal.
Pour cette fois, il convient de noter que c’est la montée du drapeau du Mali dans le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Kidal suite à une visite effectuée dans la ville par des parlementaires maliens qui a mis le feu aux poudres.
Pourtant, il nous revient que cette décision a été unilatéralement prise par Algabass Ag Intalla secrétaire général du HCUA. A travers ce geste, il comptait ainsi faire plaisir à ses hôtes en leur montrant que la ville n’était plus hostile au retour des symboles de l’Etat. Une opinion qui n’est pas partagée par les manifestants qui ont posé des actes de vandalisme contre les symboles de l’Etat.