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La question de la représentativité divise les participants à la 6e session du Comité de suivi de l’accord

Par kibaru

C’est dans l’après-midi que les travaux de la 6e session du comité de suivi de l’accord de paix ont finalement repris timidement et dans une atmosphère très chaotique. En effet, initialement prévue à 10 heures, l’ouverture a été retardée par le refus des mouvements de la Plateforme et de la CMA à siéger aux côtés de ceux de la COMPIS 15. C’est ainsi qu’ils ont même suspendu leur participation aux travaux tant que ces derniers n’ont pas été expulsés de la salle.

C’est à cet instant qu’est intervenu le ministre en charge des questions humanitaires, Hamadoune Konaté pour demander aux mouvements de la COMPIS 15 de se retirer de la salle avant de leur promettre qu’ils seront représentés dans le comité de mise en œuvre de l’accord qui n’a pas encore été constitué. Une proposition aussitôt rejetée par ces mouvements par la voix du secrétaire général du MPSA, Boubacar Siddik Ould Taleb estimant qu’ils ne veulent être représentés que dans les instances prévues par l’accord d’Alger. Finalement, les mouvements de la COMPIS se sont retirés avec la promesse qu'ils seront rappellés ce jeudi afin de voir dans quelle possibilité ils réintégreront le processus.

C’est donc sous cette atmosphère tendue que les travaux ont pu reprendre timidement et avec beaucoup de retard. Cependant, la question de la représentativité restera toujours en suspens et risque de constituer une véritable bombe à retardement si elle n’est pas définitivement réglée. Pourtant, dans l’ordre du jour de ce CSA le règlement de cette question occupait une place de choix.

Cela en plus du blocage de la mise en œuvre de l’accord dont aucun acte significatif n’a été posé six mois après sa signature.