La sécurité au cœur de la dernière tournée sahélienne de Jean-Yves Le Drian comme ministre de la Défense

Par kibaru

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian effectue en ce moment sa dernière tournée dans les pays du Sahel en tant que ministre de la Défense. Après le Mali, depuis hier, Jen-Yves Le Drian se rendra au Niger et au Tchad.

Le ministre français de la Défense a rencontré le président malien Ibrahim Boubacar Kéïta. Les discussions entre les deux hommes ont porté essentiellement sur le processus de paix en cours au Mali, la mise en place des autorités intérimaires, la situation sécuritaire et la menace terroriste au Mali avec le démarrage de la patrouille mixte du M.O.C. Le Président de la République et son Hôte du jour ont également échangé sur d'autres points importants dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Mali et la France.

A sa sortie d'audience, M. Le Drian s'est dit optimiste pour la mise en œuvre du MOC et des autorités intérimaires qui auraient dû commencer depuis des mois n'eut été certains imprévus. Il a précisé que la France soutient et accompagnera toujours le Mali pour sa souveraineté et sa stabilité durable.

Après un dîner offert en son honneur hier avec les parlementaires français à l'Ambassade de France à Bamako, M. Le Drian s’est rendu aujourd’hui à Gao pour visiter la force Barkhane. Il s’est entretenu avec la troupe française sur les voies et moyens destinés à renforcer la sécurité au Mali.

Après le Mali, le ministre française de la Défense a poursuivi sa tournée sahélienne au Niger puis au Tchad, en somme les pays où sont concentrées les forces Barkhane. Le Mali, le Niger et le Tchad tous membres du G5 Sahel dont le Président en exercice est Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali.

Il convient de préciser que c’est la huitième visite que le ministre français de la Défense effectue au Mali. Ce, après celles effectuées dans le pays en février et mars 2013, en décembre et octobre 2014, en janvier et juin 2015, janvier 2017. Ce déplacement s'effectue dans un contexte particulier à seulement deux mois de l’élection présidentielle française.