Depuis le 24 septembre dernier, des autochtones de la région de Ménaka, face à la hausse de la criminalité dans la ville de Ménaka avaient lances en coopération avec les FAMAS une opération dénommé « Ménaka sans armes » pour mettre fin à l’insécurité à l’intérieur de la ville.
S’était la même dynamique qui avait permis, en 2016, le retour et l’installation du gouverneur de région et les services administratifs et sociaux de base à Menaka.
En 2016, furent lancées les premières patrouilles de nos forces armées (GATIA-MSA) en collaborations avec les Famas, les armées françaises (Barkhane) et Nigériennes le long de la frontière avec le Niger contre les groupes extrémistes sévissant dans la zone. Les résultats militaires important, une fois de plus la dynamique n’a pas été suivi, ni consolider par les différents ETATS et leurs armés qui ont vite crié victoire.
L’opération «Ménaka sans armes» lancée depuis 04 mois, porte satisfaction à la population, qui l’exprime à plusieurs reprises à travers les rencontres de la société civiles de Menaka. Au Niveau national, les observateurs sont bien conscients de l’efficacité de cette dynamique née de la volonté des populations locales.
L’expérience Menakoise prouve à suffisance que les Maliens (FAMAS/MOUVEMENTS) sont bien complémentaires et peuvent enclencher des opérations porteuses d’espoirs pour nos populations et le Pays.
Force est de constater, malgré les efforts consenti par les mouvements, les Famas et des appuis combien précieux de nos populations pour maintenir cette dynamique, les forces armées sont à bout de force, la médiation internationale garante de l’accord de paix parle et accompagne peu ces efforts locaux.
Ces efforts doivent en urgence être accompagné de:
1- Appui logistique en carburant pour maintenir les patrouilles dans la ville et ses alentours
2- Mise en place d’un ‘’DDR EXPRESS‘’, pour intégrer au sein des Famas les combattants mobilisés durant ces opérations,
3- Réhabiliter le camp de garde de Ménaka-ville, pour servir de base à l’opération «Ménaka sans armes », en attendant l’effectivité du DDR
4- Finaliser et occuper les Cheik points autour de la ville,
5- Rendre opérationnel la prison civile de Ménaka-ville,
6- Nommer un juge qui veut bien s’installer à Menaka-ville et la servir
7- Accompagner la ville et la région par des actions de développement a impact rapide dans les domaines de l’éducation, la santé, l’eau….
NB : Nous n’avons pas la prétention de dire que la sécurité est revenue à 100% a Ménaka, mais il est incontestable que les locaux font des efforts qui doivent être soutenu et accompagner.