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Le JNIM revendique l’attaque meurtrière du 10 décembre dernier près de Douekiré

Par kibaru

C’est à travers un message affiché au marché d’Azouerz, localité située dans la région de Tombouctou que le groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) dirigé par Iyad Ag Ghali a revendiqué l’attaque du 10 décembre dernier contre un véhicule à bord duquel se trouvaient 7 forains et 4 combattants de la branche du CJA dirigée par Azarok Ag Inaborchad.

En effet, de retour de la foire hebdomadaire de Douekiré, ledit véhicule qui se rendait dans la localité de Farach, a été visé par une roquette RPG. Avant que des échanges de tirs n’opposent les assaillants à certains occupants du véhicule dont le chef de poste de Farach pour le compte du CJA, Abou Ag Oubeïdata. Ce dernier et un autre combattant du même mouvement restent introuvables bien que certains affirment que leurs corps sans vie ont été emportés par les assaillants.

Ainsi, le bilan de cette attaque est de 7 morts (dont 2 combattants du CJA), 3 blessés (dont un du même mouvement actuellement en soins à l’hôpital de Tombouctou) et 2 portés disparus. Selon le JNIM, celui qui était visé par cette attaque c’est le chef de poste de Farach pour le compte du CJA, Abou Ag Oubeïdata ainsi que certains de ces collaborateurs. Le groupe l’accuse d’être « un ennemi de la religion » le considérant comme un « apostat et un traitre vis-à-vis de sa religion et de nation ». Le groupe affirme également avoir effectué cette opération pour se venger de la mémoire des « martyrs » tués par des éléments de Ag Oubeïdata et pour sa collaboration avec les forces maliennes et internationales.

Rappelons qu’en 2016, il avait échappé à une tentative de meurtre perpétrée par des individus armés chez lui à Farach. Abou Ag Oubeïdata a, à plusieurs reprises, tenu tête aux assaillants qui tentaient de prendre le contrôle de la localité de Farach. De ce fait, il était devenu l’ennemi numéro 1 des présumés djihadistes.