Le « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM) a revendiqué sa responsabilité dans l’attaque survenue le mercredi dernier contre une escorte militaire sur l’axe Boni-Hombori dans la région de Mopti. Une attaque, rappelons-le, qui a coûté la vie à 4 éléments de la garde nationale et un civil. Le JNIM a aussi évoqué l’enlèvement de deux militaires, bien que cette information soit démentie. En effet, deux éléments de la garde qui manquaient à l’appel après l’attaque sont réapparus. On ignore s’il s’agit d’eux ou d’autres. L’attaque a aussi causé des dégâts matériels énormes.
Le groupe dirigé par Iyad Ag Ghali a aussi revendiqué l’attaque survenue, le 19 août dernier contre une patrouille de l’armée burkinabé à la frontière avec le Mali faisant une trentaine de soldats tués et d’autres blessés. Le bilan pourrait même s’alourdir au regard de la gravité de l’état de certains blessés.
Rappelons que le GSIM ou le JNIM est une alliance regroupant tous les mouvements djihadistes proches d’AQMI au Sahel, placée sous la direction de Iyad Ag Ghali. Un groupe responsable de la majorité des attaques survenues en terre malienne depuis l’annonce de sa création le 4 mars 2017.