Des responsables et des représentants de nombreuses tribus venant des différents coins de Tombouctou se sont réunis avec le chef des forces du Congrès pour la Justice dans l’Azawad, le Colonel Abass Ag Mohamed Ahmed, ce mardi 14 mars, à l’entrée nord ouest de la ville de Tombouctou. Des représentants de la société civile dans toutes ses composantes ont également pris part à cette rencontre.
Laquelle était destinée à l’échange d’informations et de points de vue autour de l’avenir du mouvement et le maintien de ses revendications. Les leaders communautaires ont réaffirmé leur attachement aux décisions du Colonel Abass et leur volonté de le soutenir dans cette lutte que mène le CJA. Les participants ont réitéré leur intention de rester aux côtés du mouvement jusqu’à la satisfaction de ses revendications à l’instar d’autres mouvements du processus.
Ils ont également souligné la nécessité de son inclusion dans tous les organes et mécanismes de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
A noter que les troupes du Congrès pour la Justice dans l’Azawad étaient positionnées dans des zones très éloignées de Tombouctou, vers Goundam précisément. C’est à cause de leur exclusion dans la mise en place des autorités intérimaires qu’elles ont pris position à l’entrée nord de la Cité des 333 Saints, située dans la quartier d’Abaraz, pour protester contre l’installation non inclusive de ces structures.
Selon des témoins oculaires, ce mouvement dispose d’au moins une dizaine de véhicules transportant des armes lourdes. S’y ajoute que leurs combattants très aguerris – dont la plupart sont des officiers déserteurs de l’armée malienne – peuvent prendre la ville à tout moment.
De plus, leur chef qui n’est autre que le colonel Abass Ag Mohamed Ahmed a participé à des contingents maliens déployés dans certains pays pour des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Par ailleurs, ce mouvement bénéficie également de larges soutiens de la société civile de Tombouctou. D’où les nombreuses manifestations organisées en faveur de son inclusion dans l’accord par la société civile de Tombouctou.
