Dans un élément sonore de plusieurs minutes, un porte-parole du « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM) dont le visage a été flouté, a lu une déclaration évoquant la situation des otages. Selon le JNIM a suspendu la publication d’une vidéo montrant les otages que le groupe détient. Sans donner les raisons de cette décision, l’intervenant qui s’exprimait en anglais accuse la France et d'autres pays d'où proviennent les otages d'avoir entravé les processus de négociation. S’adressant aux familles des otages, il a reproché ces Etats à ne pas travailler à leur libération. Ces Etats qui sont indexés de ne rien faire pour leurs otages sont notamment la France, la Suisse, l’Australie, la Roumanie et le Vatican agissant au nom de la Colombie. Ces otages sont le Roumain Iulian Ghergut, l’Australien Dr. Kenneth Arthur Elliott, l’humanitaire suisse Beatrice Stöckli, la Colombienne Gloria Narváez Argoti et la Française Sophie Pétronin dont l’état de santé s’était récemment détérioré.
En plus de ces otages, selon l’agence Menastream trois autres seraient probablement entre les mains de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS). Il s’agit de l’Américain Jeffrey Woodke, de l’Allemand Jörg Lange et de l’Italien Pierluigi Maccalli.
Dans cet audio, l’intervenant qualifie la France de « force d’occupation » appelant les familles des otages à négocier directement avec les ravisseurs. Dans les captures d’écran, l’on voit certains médias français montrant le fils de Sophie Pétronin sur les traces de sa mère.
Il semble que la condition sine qua none de ces ravisseurs pour la libération des otages c’est le paiement de rançons et l’obtention de la libération de certains des leurs détenus dans les pays du Sahel.
Cette nouvelle sortie parait donc comme un moyen de pression afin que les Etats d’où sont originaires les otages ou leurs proches interviennent en vue d’obtenir leur libération.