Ménaka : 3 éléments du GATIA tués suite à une attaque à Anderamboukane

Par kibaru
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Tôt ce samedi 6 janvier, des individus armés ont mené une incursion meurtrière dans la localité d’Anderamboukane, située à environ 90 km de Ménaka, près de la frontière du Niger.

Ils ont attaqué un poste où étaient stationnés 3 jeunes éléments du GATIA. Ces derniers ont tous été malgré la résistance qu’ils ont tenté d’opposer face à la force de frappe des assaillants. Signalons que ceux-ci ont donc profité de l’absence du gros des troupes du MSA et du GATIA pour perpétrer cette attaque. Sur place, il n’y avait que 2 véhicules faiblement équipés.

Après leur forfait, les assaillants se sont repliés et selon certaines sources ils auraient pris la direction du sud. Avant de se retirer d'aucunes estiment qu'ils ont emporté certaines armes avec eux. Actuellement, les troupes du GATIA et du MSA sont revenus dans la ville et ont engagé des poursuites pour retrouver les auteurs de cette attaque.  

Le mode opératoire utilisé laisse croire que les assaillants ne sont autres que des éléments de l’Etat islamique au Grand Sahara d’Abu Al-Walid Al-Sahraoui.

Ce qui est surprenant dans ces attaques ciblées dans la région de Ménaka, c’est surtout le fait qu’elles ne visent que majoritairement les combattants du MSA, du GATIA et du CJA (branche Azarock Ag Inabiorchad de Tombouctou). Curieusement, d'autres mouvements, de l'ex-rébellion notamment - hormis le MNLA dont certains de ses chefs militaires sont visés à Kidal - ne sont pas concernés par ces attaques. Alors qu’il est bien connu que pour combattre l’insécurité qui sévit dans les régions du Nord, il faut nécessairement une implication et surtout la bonne foi de toutes les forces en présence. D’où la nécessité de tirer la situation au clair afin de séparer le bon grain de l’ivraie.