Le camp de Garde de la ville de Ménaka a été attaqué tôt ce matin dans les environs de 4heures, par un kamikaze à la ceinture explosive. S’en est suivi des combats d’une rare violence qui ont duré plus d’une heure.
Le bilan fait état de 4 éléments de la garde nationale tués. Parmi eux 2 sont des proches du député de la région Badjan Ag Hamatou. Du côté des assaillants, on déplore au moins 2 morts dont l’un retrouvé par les patrouilles à quelques kilomètres des lieux des combats. Un cinquième élément de la garde a été signalé comme disparu.
Les assaillants seraient des éléments proches d’Adnan Abou AL-Walid Sahraoui, chef de l’Etat islamique au Grand Sahara. Ils auraient reçu l’appui de certains leaders de tribus locales telles les Chidenharen, qui sont surtout présents dans la localité de Tidermen. Les assaillants ont également perdu l’un de leurs véhicules qui a été pris par les flammes.
A noter que sans l’intervention des éléments de la patrouille regroupant des militaires et des combattants de mouvements armés notamment du MSA et du GATIA, le bilan serait plus lourd. Le mode opératoire utilisé dans cette attaque rapelle celui qui a causé la blessure de 3 soldats français de l'Opération Barkhane entre Ménaka et Indeliman, le jeudi 10 janvier dernier.
