La tension née du meurtre d’un responsable militaire de la Plateforme, en la personne de Saydima Ag Magana, près de la localité d’Inchinanan, relevant de la commune d’Anderamboucane, dans la région de Ménaka, le samedi 21 décembre dernier, n’est toujours pas retombée.
En effet, après ce forfait que d’aucuns considèrent comme une violation flagrante du cessez-le-feu, les auteurs qui se réclament de la CMA ont mis le feu à des stocks de vivres destinés aux élèves d'une localité majoritairement affilée à la plateforme. La valeur marchande de ces vivres est estimée à plusieurs millions de FCFA.
A noter que de l’avis de certains observateurs, cette situation est susceptible d’impacter négativement la mise en œuvre de l'Accord pour la Paix et la Réconciliation. De même qu’elle pourrait également entrainer de nouvelles violences entre groupes armés signataires de l’Accord. Cela, en dépit des mises en gardes émises par la Commission Technique de Sécurité de contraindre les belligérants au respect du cessez-le-feu sous peine d’être sanctionnés.