Les faits se sont produits hier jeudi à Ikadagotane, localité située à environ 40 kilomètres d’Indelimane, près de la frontière nigérienne. Une patrouille de la coalition MSA-GATIA, chargée de sécuriser la zone d’Indelimane jusqu’à la localité d’Infoukaretane, dans la région de Ménaka est tombée sur une base d’individus armés proches du chef de l’Etat islamique au Grand Sahara, Adnan Abou Walid. Ces derniers sont reprochés d’avoir perpétré plusieurs attaques sur les populations civiles, dans la région de Ménaka, notamment à Anderamboukane, Tissalatene, Infoukaretane et dans la commune de Talataye à Indelimane, Oudeini et Inwelane.
Ils se sont également rendus responsables de saccage et d’incendie de nombreuses boutiques et marchés relevant de ces différentes localités. Ces individus ont également commis plusieurs attaques sur les populations civiles et des militaires au Niger voisin.
Les affrontements se sont déroulés à Ikadagotane, une zone située à une soixantaine de kilomètres de Ménaka du coté Sud-ouest. Ainsi, à l’issue de ces affrontements, une lourde défaite a été infligée à ces individus armés dont la base a été entièrement détruite. Le bilan fait état de six assaillants neutralisés. S’y ajoutent la récupération d’un véhicule appartenant à l’armée nigérienne ainsi que la saisie de plusieurs motos et une quantité importante d’armes et de munitions saisies. Par ailleurs, aucune victime ni blessé n’est à déplorer du côté de la coalition GATIA-MSA.
Ce n’est pas la première fois que cette coalition inflige une lourde défaite aux individus armés alliés de Adnan Abou Walid Sahraoui dans cette zone. Surtout que ces derniers ne manquent pas d’occasion pour s’illustrer. C’est ainsi qu’ils sont soupçonnés, malgré l’absence de revendication, d’avoir posé la mine sur laquelle un véhicule blindé de l’armée française a sauté tuant deux soldats et blessant grièvement un autre, le mercredi 21 février dernier.