Ménaka : Plusieurs morts et des blessés lors d’affrontements sanglants entre des combattants de la coalition MSA-GATIA et des individus armés

Par kibaru

C’est à travers un communiqué rendu public, ce dimanche 18 février, que le bilan des affrontements de la veille opposant la coalition MSA-GATIA à des individus armés. Ces combats se sont déroulés plus précisément à Intameda, à l’ouest de Tamkoutate ont duré plusieurs heures.

Tout est parti d’une attaque perpétrée par ces hommes armés contre une patrouille de sécurisation sillonnant la zone entre Ansongo, Tamkoutate et Talataye, dans la région de Gao. Ces individus armés sont soupçonnés d’être les auteurs des attaques sur les populations civils Imghad à Tamkoutate, Anchawadj et Idaksahak à Inwelane.

Après quelques heures d’affrontements, les combattants de la coalition MSA-GATIA ont pris le dessus sur les assaillants soupçonnés d’être des éléments de l’Etat islamique. Le bilan fait état de d’une dizaine de morts et de blessés du côté des assaillants. Lesquels ont également perdu 6 véhicules parmi lesquels celle du marabout Tidjit Ag Arahmat, assassiné dans l’attaque d’Inwelane, mais aussi celle d’un notable de Tin Hamma. S’y ajoute la saisie d’armes lourdes, des motos et une importante quantité de munitions. Du côté de la coalition MSA-GATIA, on déplore 2 blessés légers.

Pour la coalition, le matériel récupéré prouve que les actes criminels de ces assaillants n’épargnent aucune communauté. Avant de préciser qu’elle poursuivra sa mission de sécurisation et de protection des personnes et de leurs biens.

Tout en lançant un appel au gouvernement malien et à la communauté internationale afin de prendre leurs responsabilités pour trouver des solutions aux problèmes sécuritaires actuels que vivent les populations de cette contrée.

Signalons que dans cette zone se sont surtout les éléments proches d’Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui, chef de l’Etat islamique dans le Grand Sahara qui continuent à sévir. Toutefois, il n’est pas exclu que des éléments du JNIM d’Iyad Ag Ghali y mènent des incursions meurtrières. D’autant que les deux groupes ont récemment opéré un rapprochement pour, disent-il, empêcher l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel.