Apparemment, l’insécurité qui règne au nord du pays n’est pas prête de finir sitôt. Face au blocage de la mise en œuvre de l’accord et le chaos qui s’installe, les seuls maitres du jeu deviennent les terroristes et les criminels de tout acabit. C’est ainsi que des actes criminels sont commis quasi-quotidiennement sans que les auteurs ne soient inquiétés. Outre, les militaires maliens et les forces internationales, ceux qui paient un lourd tribut de cette situation ce sont bien les agents humanitaires dont les missions sont devenues presque impossibles, voire suicidaires.
Cette fois, c’est un élément de l’ONG NRC (Conseil norvégien pour les réfugiés) qui a été pris pour cible, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 septembre, à Ménaka. De sources dignes de foi indiquent qu’au moins six individus armés ont fait irruption dans le domicile de l’officier chargé de la sécurité alimentaire de l’ONG NRC. Bien que la vie de ce dernier ait été épargnée, les assaillants ont emporté trois motos, trois téléphones portables et un ordinateur.
Même si l’identité des assaillants n’a pas été révélée, le mode opératoire ressemble beaucoup plus à un acte crapuleux. Toutefois, la piste terroriste n’est pas à écarter. Il faut noter que cette insécurité qui prévaut dans cette partie du territoire malien a poussé plusieurs organisations humanitaires à se retirer ou à confier leurs tâches à un personnel local.
Reste à savoir si ce dernier acte ne va pas entrainer un changement dans les interventions de cette ONG qui apporte beaucoup de soulagement à la population locale, notamment celle venue des pays voisins.
