La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

Mali : 193 personnes tuées entre le 4 janvier et le 5 mars au cours de 36 attaques

Par kibaru

Dans ce premier trimestre de l’année 2017, les attaques meurtrières perpétrées par des terroristes se multiplient au Mali. Les zones les plus visées sont particulièrement le Nord et le centre du pays.

Les terroristes prennent pour cible l’armée malienne, les forces internationales, les éléments des mouvements armés signataires de l’accord et même de simples civils. Ainsi, entre le 4 janvier et le 5 mars 2017, au moins 193 personnes ont été tués au Mali au cours de 36 attaques. 21 d’entre elle, ont eu lieu au centre du pays, entraînant la mort de 77 personnes.

Cette situation est en partie due à la lenteur dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, notamment ses dispositions sécuritaires. Malheureusement, les forces internationales, telles que Barkhane et la MINUSMA n’arrivent pas à mettre fin à cette tuerie. D’ailleurs, elles-mêmes n’en sont pas à l’abri. C’est dire que le chemin vers un retour d’une paix définitive au Mali reste long et périlleux. Par ailleurs, la fusion de cinq groupes terroristes – alliés d’AQMI – sous la direction du terroriste malien Iyad Ag Ghali, rend la situation encore plus compliquée. D’ailleurs, cette nouvelle alliance a même lancé sa première opération en menant l’attaque du camp de l’armée malienne de Boulkessi, localité frontalière au Burkina Faso, le 5 mars dernier, causant la mort d’au moins 11 soldats maliens et la blessure de 4 autres, selon des sources officielles.