Rien ne va plus pour les djihadistes au Sahel durant cette période. En effet, en moins d’une semaine plusieurs d’entre eux ont été abattus ou arrêtés au Mali et au Niger par les forces françaises de l’Opération Barkhane.
Le premier d’entre eux n’est autre que le commandant de la Katiba du Gourma, non moins cadre du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans, Almansour Ag Alkassoum. Ce dernier qui serait un déserteur de l’armée a été abattu en compagnie de six autres de ses complices, dans la nuit du 11 au 12 novembre dernier, lors d’un raid aérien effectué par les soldats français de l’Opération Barkhane, à In-Abelbel, localité située à environ 80 km à l’ouest de Gossi, dans la région de Tombouctou. Un raid qui a été suivi d’échanges de tirs opposant les soldats français aux assaillants qui étaient à bord de deux véhicules. Cela, en plus de la saisie des armes lourdes et légères dont des composants servant à la fabrication d’IED et des moyens de communication. Rappelons que Almansour Ag Alkassoum qui était de l’ethnie touarègue Imghad, a déjà était visé par deux opérations sans succès le 22 juin dernier et les 16 et 17 octobre dernier.
Il y a lieu de rappeler que la katiba du Gourma est un groupe armé terroriste, créé en 2014, membre du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM). Il sévit dans la région du Gourma au Mali et privilégie l’affrontement indirect en ayant recours au piégeage ou au minage des axes de communication. Les premières victimes de ce mode d’action sont les populations civiles et les forces de sécurité maliennes.
Par ailleurs, le jeudi 15 novembre dernier, selon l’agence Menastream, les forces françaises ont mené une opération contre un groupe d’éléments se réclamant de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (ISGS) dans la région de Titahoune, près de la frontière malienne. Plusieurs djihadistes ont été tués dont le commandant de ce groupe qui serait de l’ethnie Imouchag. S’y ajoute l’arrestation d’un spécialiste en explosifs surnommé "Marouchet".