La MINUSMA ferme ses derniers camps et quitte le Mali Des manœuvres diplomatiques au Mali

MINUSMA : Arrivée au Mali d’une dizaine de casques bleus canadiens

Par kibaru
La petite équipe déjà déployée au Mali a pour tâche de préparer le terrain pour le reste du contingent canadien. Photo : CBC/Adrienne Arsenault

Depuis lundi dernier, des troupes canadiennes ont commencé à prendre position dans la mission de maintien de la paix au Mali. Composée d’environ 12 militaires, cette petite équipe est dirigée par le lieutenant-colonel Tom Murphy. Il s’agit d’une équipe chargée de mettre en place un théâtre d'opérations. Ainsi, ces soldats sont déployés afin d'effectuer un travail de reconnaissance et de planification logistique.

Ils ont atterri à Gao. Et d'ici le mois d'août, la mission canadienne débutera réellement avec jusqu'à 250 soldats, 2 hélicoptères Chinook et 4 hélicoptères Griffon armés qui seront déployés pour accomplir l'important rôle que jouera le Canada dans cette mission chapeautée par l'ONU.

Le chef d'état-major de la défense, le général Jonathan Vance, s'est lui-même rendu à Gao pour constater l'avancement des préparatifs. Il est depuis rentré au Canada.

Le contingent canadien se joint à 57 autres pays. Au total, ce sont 12 000 soldats qui participent à la mission malienne de l'ONU.

La tâche des forces canadiennes, dont le déplacement a été annoncé en mars, consistera à évacuer des blessés par la voie des airs et à offrir un appui aérien. Si les troupes évitent ainsi d'effectuer de dangereuses patrouilles au sol, cela ne veut pas dire que la mission sera sans danger.

Pour l'instant, la durée prévue de la mission canadienne est d'un an, mais il serait surprenant que l'ONU demande une prolongation. Cette situation intervient alors que l’Allemagne vient d’annoncer le retrait de ses hélicoptères de combat.

Il a noté les médias canadiens que l'arrivée des soldats canadiens au Mali, est l'aboutissement d'années de promesses faites par le Parti libéral du Canada, dirigé par le Premier ministre Justin Trudeau, qui a promis à l'élection fédérale canadienne en 2015 que le Canada jouera un rôle de premier plan dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies si elle est élue.