C’était lors de la première opération conjointe entre des soldats regroupés sous le sceau du G5 Sahel et Barkhane, le mardi 7 novembre dernier. Une équipe dirigée par un officier du MNLA, en l’occurrence Idrissa Ag Ilyas, a été arrêtée dans la zone de Tandarwelle près de Tessit, localité située dans la région de Gao.
Outre Idrissa Ag Ilyas, les autres éléments armés du MNLA arrêtés sont notamment : Hamza Ag Abdoulmalik, kinanata Ag Matafa, Alyajid Ag Matafa, Hatar Ag Borgazal, Idwalinfa Ag Atta, Assalat Ag Erzagh et Ahmadou Ag Almahmoud. Le matériel et les équipements militaires qui étaient en leur possession a également été saisi.
Dans un communiqué rendu public, le lendemain, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a exigé leur libération effective ainsi que la restitution de leurs matériels et équipements militaires. Estimant que cette situation « n’est pas de nature à renforcer la confiance entre tous les acteurs » notamment dans le contexte actuel de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Ce n’est qu’hier dimanche 12 novembre que leur libération est intervenue ainsi que leurs équipements et matériels militaires restitués. Pour la circonstance, la CMA a salué « l'esprit de discernement qui a prévalu lors du traitement de ce dossier ».
Il semble qu’une situation pareille soit difficilement évitable au regard de la complexité du contexte malien où la circulation des armes notamment au sein des groupes armés est très répandue. Surtout que le cantonnement et le processus de DDR tardent à être mis en œuvre.