Les camps militaires de Boulkessy et de Mondoro, dans la région de Mopti, ont été la cible, tôt ce lundi 30 septembre, d’une attaque très complexe. Les assaillants, lourdement armés, étaient sur des motos et d’autres à bord de véhicules 4x4. Pour l’heure, aussi bien le commandement de la force conjointe du G5 Sahel dont relèvent les militaires du camp de Boulkessy que le gouvernement n’ont fourni de détail sur le bilan de ces attaques.
Toutefois, des sources ont indiqué qu’au moins trois militaires et un civil ont été tués. D’autres ont aussi été blessés. Du côté des assaillants, aucun bilan n’est encore disponible. On ignore encore l’identité véritable des auteurs de ces attaques, même si le commandement de la force conjointe du G5 Sahel soupçonne le groupe djihadiste burkinabé « Ansarul Islam » d’en être l’auteur. Cependant, cette zone est aussi régulièrement visée par les éléments du « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM). Sans doute dans les heures ou les jours à venir, un communiqué de revendication permettra de découvrir la véritable identité des assaillants.
Par ailleurs, avant de se retirer, ces derniers ont incendié des équipements de l’armée et emporté d’autres dont des véhicules armés de mitrailleuses lourdes.