Sur place, il s’est entretenu avec le commandant en chef qui n’est autre que l’ancien chef d’Etat-major des armées du Mali, le général Didier Dacko. L’occasion pour lui de réitérer son soutien et sa confiance à cette force chargée de contribuer aux efforts de celles intervenant au Mali pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Rappelons que cette force a déjà bénéficié d’un soutien des autorités maliennes dont le chef d’Etat-major des armées vient de lui doter de 6 véhicules ‘’KIA’’ équipés de mitrailleuses au commandant de la force du G5-Sahel comme contribution du Mali au G5.
Le poste de commandement de Sévaré "va être au cœur de la lutte contre le terrorisme dans les cinq pays membres du G5", a expliqué une source de sécurité malienne, également présente à la cérémonie d'inauguration.
"Le premier bataillon de la force (du G5) sera opérationnel" dès ce mois de septembre et en octobre "des opérations militaires transfrontalières se dérouleront dans la zone des trois frontières, communes au Mali, au Niger et au Burkina Faso", indique un document officiel.
Cette force sera également composée de trois autres postes de commandement secondaire qui seront déployés dans les secteurs suivants : secteur ouest : Mali-Mauritanie ; secteur Est : Tchad-Niger et secteur centre à Niamey : Mali-Burkina-Niger.
Cette force soutenue par les Occidentaux est encore en formation. Son financement est loin d'être bouclé.
En effet, sur les 423 millions d'euros évalués par an pour le plein déploiement de la force anti-terroriste du G5 Sahel, seul un quart du budget, soit 108 millions d'euros financés pour la moitié par l'Union Européenne, les 5 pays du Sahel et une aide logistique de 8 millions promises par Paris, est annoncé.
C’est ainsi qu’une série de réunions est prévue pour boucler avant la fin de cette année, le financement de cette force qui doit être composée de 5000 hommes pour un départ. A terme, cette force conjointe devrait être constituée de 10.000 hommes.
La première réunion sur le financement aura lieu à Berlin le 18 septembre puis une réunion ministérielle du conseil de sécurité en octobre prochain et enfin une conférence des donateurs en décembre.