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Niger : 14 militaires tués dans la région de Tillabéri

Par kibaru

L’attaque est survenue dans l’après-midi d’hier mercredi 25 décembre, dans la région de Tillabéri, non loin de la frontière malienne. La confirmation n’a été faite que ce jeudi 26 décembre par le ministère nigérien de l’intérieur. Des militaires qui escortaient des agents enrôleurs de la CENI ont été victimes d’une embuscade à Sanam, dans le département d’Abala.

Le bilan fait état de 14 militaires tués dont 7 gendarmes et 7 gardes nationaux. Le communiqué du ministère de l’Intérieur indiquent aussi qu’un  garde est toujours porté disparu et que « de lourdes pertes ont été infligées à l’ennemi ».

Cette attaque intervient quelques jours après celle du camp militaire d’Inates survenue le 10 décembre dernier où au moins 71 soldats nigériens ont été blessés. Même si l’attaque d’hier n’a pas été revendiquée encore, les yeux sont tournés sur l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) qui entend désormais donner une dimension sous-régionale à son action en plaçant ses attaques sous le nom de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest.

Ces violences ont plutôt tendance à se renforcer en cette fin d’année dans les pays du Sahel. En effet, le Burkina Faso vient de vivre deux attaques meurtrières en l’espace de deux jours dont l’une survenue le mardi 24 décembre à Arbinda, a causé la mort de 42 personnes parmi lesquels 35 civils dont 31 femmes. Par ailleurs, les forces de défense burkinabé ont annoncé avoir abattu 80 assaillants dont certains corps sans vie ont même été exposés. L’autre est survenue le lendemain dans la localité de Hallalé, située dans la région du Soum, au Nord du Burkina Faso, où au moins 11 militaires ont été tués.  Là encore pour le moment aucune revendication même si l’on sait qu’au Burkina Faso c’est surtout le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) qui y opère en plus d’un groupe local à savoir Ansarul Islam.

D’aucuns craignent que ces attaques ne se multiplient et ne s’intensifient durant cette fin d’année.