Des éléments soupçonnés d’être de l’EIGS ont tué une trentaine de civils, hier lundi 16 août lors d’une attaque dans l’ouest du Niger, plus précisément dans la région de Tillabéri, près de la frontière malienne.

Le bilan fait état d’au moins 37 civils tués parmi lesquels une dizaine de femmes et d’enfants. De sources dignes de foi, c’est aux environs de 15 heures que des assaillants en moto ont fait irruption dans la localité de Darey-Daye.

Depuis le début de l’année, Le Niger, comme le Mali et le Burkina Faso, trois pays partageant une frontière commune, est la cible de plusieurs attaques meurtrières. Human Rights Watch (HRW) a estimé la semaine dernière à plus de 420 le nombre de civils tués depuis le début de l’année dans l’ouest du Niger dans des attaques menées par des groupes djihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir de chez eux.

Cette attaque survient plus d’une semaine après une autre ayant coûté la vie à une cinquantaine de civils malien dans la commune de Ouatagouna, cercle d’Ansongo, région de Gao. Le même jour, au moins 12 soldats burkinabè périssaient dans une attaque perpétrée, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière du Mali.