Au moins 70 civils ont été tués dans des attaques simultanées contre deux villages par des éléments de l’EIGS au Niger, près de la zone frontalière avec le Mali. Environ 49 villageois ont été tués et 17 personnes blessées dans le village de Tchombangou, a indiqué samedi l'une des sources sécuritaires. Une deuxième source a déclaré qu’environ 30 autres villageois avaient été tués dans le village de Zaroumdareye. Parmi les victimes figuraient des femmes, des enfants et des vieilles personnes.
Ces deux localités relèvent de la commune de Mangueize dans la préfecture de Ouallam. Laquelle est un département du Niger situé au nord de la région de Tillabéri, près de la frontière malienne.
Ces incursions meurtrières ont eu lieu au moment où au Mali deux militaires perdaient la vie suite à une attaque à l’EID, dans la région de Ménaka, non loin de la frontière nigérienne.
Les villages attaqués au Niger se trouvent dans la même zone que la localité de Tongo Tongo où en octobre 2017, des soldats des forces spéciales américaines et nigériennes ont été tués par des éléments de l’EIGS.
Des observateurs estiment que des risques de conflits intercommunautaires sont inévitables avec la survenue de ces attaques.
Le Niger a déjà subi des attaques des radicaux liés à Al-Qaida et à l'État islamique. Les attaques près de la frontière ouest avec le Mali et le Burkina Faso ainsi qu’à la frontière sud-est avec le Nigéria, ont tué des centaines de personnes l'année dernière.
