Les faits se sont produits depuis la samedi 18 février dernier. Au cours d’un contrôle de routine sur un bus transportant des civils, près d’Agadez, au nord du Niger, les forces de sécurité ont découvert un stock d’armes.

Lequel était composé de neuf pistolets automatiques et 18 munitions de 9 mm. Ces armes étaient dans les sacs de voyage de deux ressortissants ouest-africains en provenance de la Libye.

Il y a quelques semaines, deux saisies similaires ont été opérées toujours au même endroit et dans les mêmes types de moyens de transport.

Il convient de préciser qu’en raison du chaos qui règne en Libye depuis la chute de Kadhafi en 2011, ce pays est devenu le terreau de toutes sortes de trafics. Notamment celui des armes et des êtres humains.

Sans compter que les terroristes qui occupent désormais des territoires dans ce pays avec un accès sur les ressources pétrolières, exploitent cette occasion pour étendre exporter le danger auprès des pays sahéliens. D’où l’urgence de régler cette question avant qu’elle ne sape davantage les efforts de ces pays pour sortir du sous-développement.