Les faits se sont produits, le mardi 10 janvier dernier, dans la commune de Nioro du Sahel, des gendarmes, qui étaient à la recherche d’un élément dangereux, se sont introduits par erreur dans le domicile du contrôleur des douanes, Mohamed Ali.
Selon ce dernier, qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment des faits pour des raisons professionnelles, les gendarmes n’avaient aucun mandat et n’ont pas pris la peine de l’informer par avance. Ce n’est qu’après avoir perquisitionné toute la maison qu’ils lui ont fait savoir que c’était une erreur d’adresse.
Sur place, leurs manières de faire ont quelque peu traumatisé des proches du douanier, vivant pour la première fois une telle expérience. Le contrôleur des douanes a, quant à lui, dénoncé une « violation d’intimité ».
Pour lui, il est inadmissible que le domicile d’un agent de l’Etat soit perquisitionné de la sorte en absence de l’intéressé. D’autant plus que ceux qui ont opéré la descente n’étaient munis d’aucun mandat de perquisition. D’où ses doutes sur l’objet véritable de leur mission.
