Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a annoncé, lundi, avoir enregistré, depuis janvier dernier, plus de 8.000 déplacés civils dans la région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger, frontalière du Mali.
« 8.432 personnes déplacées internes » ont été dénombrées de janvier à mars 2018, rappelle Ocha, dans un communiqué, précisant que ces mouvements qui continuent toujours sont « occasionnés par les menaces, exactions et la recrudescence des affrontements entre groupes armés non-étatiques ».
Ces mouvements sont également liés aux effets des mesures sécuritaires visant à juguler les infiltrations meurtrières et récurrentes de terroristes venant du Mali voisin.
Le groupe djihadiste nigérian « Boko Haram » est également actif dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier du Nigeria.
Cette région abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d’une population locale déjà très pauvre, selon l’ONU, qui demande à la communauté internationale d’accroître son soutien financier.
faapa