Selon une source digne de foi qui s’est confiée à nos reporters, un charnier contenant sept corps a été découvert, le mercredi 19 juillet dernier, à Eghacherssadidane, une localité située à environ 30 km d’Anefis, dans la région de Kidal.
D’après un cadre de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (ex-rébellion) ces corps sont ceux des civils exécutés froidement par les éléments du Groupe d’Autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), après avoir été contraints à quitter Anefis suite aux combats les ayant opposés aux ex-rebelles de la CMA, le mardi 11 juillet dernier.
Des accusations rejetées en bloc par les responsables du GATIA qui affirment que ces corps appartiennent aux combattants ayant participé à ces affrontements meurtriers.
La découverte de ce charnier a été confirmée par une mission de l’Equipe Mixte d’Observation et de Vérification, une structure prévue par l’accord pour la paix et composée de toutes les parties prenantes. Toutefois, les véritables auteurs de ce drame n’ont pas été formellement nommés. Cette situation intervient alors que la conclusion d’un nouvel accord de cessez-le-feu sous l’égide du Premier ministre a échoué. Et les deux camps continuent à se jeter la responsabilité s’accusant mutuellement de mauvaise foi.