La décision a été prise, ce mercredi 31 janvier. En effet, la CMA et la Plateforme ont décidé de suspendre leur participation dans plusieurs structures importantes de l’accord. Lesquelles sont entre autres les Equipes mixtes d’observation et de vérification (EMOV), la Commission technique de sécurité (CTS) et le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC).
Les mouvements armés signataires ont motivé leur décision par le fait que leurs indemnités n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. Signalons que d’autres structures liées à l’accord pourraient également rejoindre ce mouvement d’humeur. Ce, à cause des retards de paiement des indemnités des membres des mouvements.
A noter d’ailleurs que cette question avait été la principale pomme de discorde lors de la 23e session du Comité de suivi récemment tenue à Bamako. Les autorités, après avoir fourni, de nombreux efforts pour régler quelques retards de paiement d’indemnités, ne semblent plus disposées à consentir de nouveaux sacrifices. Les partenaires de la Communauté internationale n’ont toujours pas concrétisé leur promesse d’appui au budget de ces structures de l’accord. Cette situation intervient alors qu’il y a un débat sur un probable ultimatum fixé par le Conseil de sécurité de l’ONU aux parties maliennes d’appliquer l’accord avant la fin du mois de mars au risque d’être soumises à des sanctions.