Situation sécuritaire au Mali : Les experts onusiens se concertent avec les autorités du pays

Par kibaru

En prélude à la prise de fonction officielle du nouveau chef des Opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, prévue le 1er avril prochain, son prédécesseur, Hervé Ladsous était en visite au Mali. Au cours de on déplacement à Bamako, il a rencontré les responsables de la MINUSMA dont le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et les autorités maliennes à la tête desquelles le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. C’est ainsi qu’il a fait le bilan de ses plus de cinq ans passés à la tête du département de maintien de la paix de l’ONU (il avait été nommé le 2 septembre 2011). L’occasion pour lui de revenir sur la dangerosité de la mission de l’ONU au Mali. A noter que depuis son déploiement, en juillet 2013, la MINUSMA a perdu plus de 70 casques bleus. Devenant la mission onusienne la plus coûteuse en vie humaine après la Somalie. En effet, les casques bleus de la MINUSMA font régulièrement l’objet d’attaques par des obus de mortier et des roquettes. Sans compter les engins explosifs posés au passage de leur convoi. C’est ainsi qu’il a indiqué que l’ONU est en train d’adapter ses troupes à ces nouvelles formes de menaces.

D’où le renforcement des moyens de renseignements et des matériels de haute-technologie telles que les drones de surveillances des radars de contre-batterie. Le désormais ex-patron des opérations de maintien de l’ONU n’a pas caché son optimisme quant aux avancées en cours de réalisation dans le cadre du processus de paix au Mali même si certains blocage subsistent. Telles que l’échec des différentes tentatives d’installation des autorités intérimaires à Tombouctou et Taoudenit où contrairement aux régions de Kidal, Gao et Tombouctou, des groupes armés empêchent l’application de cette disposition de l’accord.

Il a également promis que le Conseil de sécurité de l’ONU allait intensifier le déploiement des casques bleus dans la région de Mopti pour réduire la montée de l’insécurité.