Les faits se sont produits, ce dimanche 1er juillet, aux environs de 8 heures. Un véhicule à bord duquel se trouvaient plusieurs combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) de Moussa Ag Acharatoumane a sauté sur un engin explosif, probablement une mine, au centre du village de Talataye, dans le cercle d’Ansongho, Gao.
Le bilan fait état de quatre combattants tués et trois autres blessés. Il faut préciser que de plus en plus, les mouvements armés signataires de l’accord sont visés par ces types d’attaque à l’engin explosif. On se rappelle que le GATIA aussi en a récemment été victime lorsqu’au moins trois de ses combattants ont été tués suite au passage de leur véhicule sur une mine, le mardi 8 mai dernier.
Il faut préciser qu’il est d’une extrême rareté que les groupes armés soient la cible d’attaque à l’engin explosif. La dernière fois que cela s’est produit avant ces deux événements, c’était le 30 novembre 2016. Ce jour-là, au moins cinq combattants du GATIA avait été tués suite au passage de leur véhicule sur une mine à Adjelal, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Kidal.
Ces nouveaux actes n’ont pas été revendiqués, toujours est-il qu’ils interviennent dans un contexte où les combattants du GATIA et du MSA ainsi que ceux qui les soutiennent sont particulièrement visés par des éléments de Daesch au Grand Sahara.
Ces derniers digèrent très mal les revers militaires subis aux mains des combattants de la Coalition MSA-GATIA dans la région de Ménaka. Raison pour laquelle ils s’en prennent à eux à travers des assassinats ciblés et des massacres de civils.