Ce mercredi 27 septembre, aux environs de 9 heures du matin, sur l’axe Ouatagouna-Ansongho, dans la région de Gao, un bus de transport en commun en provenance de Niamey au Niger, a échappé de justesse à une tentative de braquage.
Le véhicule a d’abord été immobilisé par des tirs de sommation d’individus armés non identifiés sur des motos. C’est là que des éléments du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Gao qui ont pris le bus à partir de la localité de Ouatagouna, ont riposté aux tirs des assaillants.
Ainsi, les coups de feu ont duré plusieurs minutes avant que les assaillants dont l’identité n’a pas été dévoilée ne disparaissent dans la nature. Toutefois, l’on déplore au moins un mort parmi les passagers qui a succombé à ses blessures. D’autres passagers ont été légèrement blessés et évacués vers des centres de santé.
Il convient de préciser que depuis un certain temps, les bus de transport en commun qui étaient jusque-là épargnés de la crise sécuritaire, font les frais de cette situation. Désormais, certains assaillants aux motivations plutôt crapuleuses qu’autre chose, n’hésitent pas s’en prendre aux véhicules de transport en commun pour dépouiller les passager. Il leur arrive même d’emmener avec eux des femmes dans le but de les violer.
D’où la nécessité de renforcer la sécurité des véhicules de transport en commun qui empruntent ces axes routiers le plus souvent dépourvus de militaires.