Apparemment, la lutte contre le terrorisme cause des victimes collatérales. En effet, arrêté au mois d’octobre dernier, lors d’une opération à Niafunké, dans la région de Tombouctou, l’élève coranique, Alassane Barri, en 1992 au Burkina Faso souffre de troubles mentaux. Ces symptômes lui sont apparus depuis qu’il a été mis à la disposition de la maison d'arrêt de Tombouctou.
Après le constat fait qu’il ne jouit pas de toutes ses facultés, le jeune Barry est alors pris en charge par la Direction régionale du développement social et de l'économie solidaire de Tombouctou où il loge depuis 09 mois.
Timide au début, ces derniers temps, il développe des comportements d’agressivité verbale et physique. De peur qu'il ne représente un danger public, il est demandé à toute personne connaissant ses parents de les informer de sa présence à Tombouctou.
Malheureusement, de nos jours, des cas pareils sont devenus très fréquents. Le plus souvent, les personnes détenues développent des troubles mentaux, car ignorant les motifs de leur détention. Une situation aidée par l’isolement, les tortures morales ou physiques qu’elles subissent. Toute chose qui montre la nécessite de revoir nos milieux carcéraux afin de limiter les dégâts de ce genre.
Housseyne Ag Issa