La localité d’Atila, située à environ 15 kilomètres au nord de Tombouctou, a abrité, le mardi 11 octobre dernier, des concertations entre mouvements armés signataires de l’accord. Il s’agissait du MPSA, du MAA, de la CMFPR I et du GATIA. De sources dignes de foi, les discussions ont été franges et constructives avec une analyse sereine et approfondie de la situation. Pour réitérer leur engagement dans le processus de paix, les représentants desdits mouvements se sont engagés à respecter et à faire respecter les dispositions pertinentes de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
L’occasion a été mise à profit pour condamner les tentatives d’assassinat ayant visé certains de leurs responsables tels quel AbdallahiOuld Sidi Mohamed, en fin août entre Tombouctou et Assidiet Moulaye Ahmed OuldRagani, le 23 septembre dernier, à Bamako. Ils ont aussi tenu à condamner les attaques perpétrées contre les forces armées maliennes les qualifiant de violation du cessez-le-feu. Afin de se démarquer de cette situation, ils ont appelé les éléments de la Plateforme à resserrer les rangs afin de barrer la route à ces « ennemis de la paix ».
Enfin, ils ont insisté sur la nécessité de privilégier le dialogue et la concertation pour le règlement de tous les différends et de bannir toutes formes de violences conformément à leurs coutumes et traditions.
Ce document a été signé par AziziOuldHattaye pour le MAA, WayahideCissé pour la CMFPR, Housseyne Ag Issa pour le MPSA et Haballa Ag Hamzata pour le GATIA. C’est donc une bonne base pour ces mouvements de renforcer davantage leur relation afin de participer pleinement à la mise en œuvre de l’accord. C’est aussi une occasion pour eux de barrer la route à l’insécurité résiduelle qui fait rage dans le septentrion malien.