Dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, des tirs nourris à l’arme automatique ont retenti au quartier d’Abaradjou, situé au nord-ouest de la ville de Tombouctou.
Des sources locales évoquent une attaque contre des forces maliennes ou étrangères. Il faut noter que cette zone abrite plusieurs check-points contrôlés par ces forces. Pour l’instant, aucun bilan officiel n’est encore disponible.
Il convient de rappeler que ce quartier est devenu l’un des dangereux de la ville de Tombouctou. Parmi les actes qui s’y sont produits, l’on peut citer l’assassinat des deux civils dont l’adjudant Bachir Ould Affad, un civil, tués par des individus armés non identifiés, au mois de septembre 2016. S’y ajoute l’enlèvement de l’humanitaire suisse Béatrice Stockley en janvier 2016.
Cette situation intervient à moins de deux semaines de l’attaque qui a visé le lundi 14 août dernier, le camp MINUSMA à Tombouctou entrainant la mort d’au moins une dizaine de personnes dont 5 éléments d’une société de sécurité privée (SECURICOM), 4 assaillants, 1 gendarme et 1 civil travaillant pour le compte de la MINUSMA.
