Visite du ministre de l’industrie aux GMM : Un plus grand accompagnement promis à la structure

Par kibaru

La ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ould Mahmoud, à la tête d’une forte délégation, a visité, le mardi 3 août dernier, le site de l’usine Grands moulins du Mali (GMM), sise à Kayo dans la région de Koulikoro.

Créés en 1979 et représentant plus de 50% du chiffre d’affaires du GIE AMI, les Grands Moulins du Mali sont une des industries les plus importantes du pays. Disposant d’un capital de 4 milliards de francs CFA, ils sont impliqués dans cinq secteurs de l’agro-industrie: Les moulins à farine, la station de mélange, la rizerie, l’unité de fabrication d’aliment bétail / volaille / poisson et l’huilerie. Le site abritant les usines de l’entreprise est situé à Koulikoro à 55 kms de Bamako.

Ces usines proposent une large gamme de produits complets et sécurisés destinés à tout type d’animaux d’élevage : gamme tout ruminant (bovin intensif, ovins, caprin intensif et équin), gamme volailles (destinée aux poussins, à la volaille chair et à la ponte)…

Selon le représentant de la direction, l’approvisionnement en graine de coton est très important. Il a tenu à expliquer que la nouvelle huilerie dont l’exploitation a débuté il y a quatre ans produit à partir de la graine de coton une huile de coton raffinée. Selon lui, la capacité de stockage sur le site de l’huilerie est de plus 36 000 tonnes de graine de coton alors que le besoin de matière première (graine de coton) se situe à 60 000 tonnes/an.   

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ould Mahmoud, a indiqué que cette visite était destinée à s’enquérir des capacités de production de l’entreprise ainsi que des conditions de travail. A l’en croire, depuis le début de la période de soudure, il y a un problème d’approvisionnement du marché national en huile. D’où les tensions que connait le secteur.

Il a constaté un  problème de disponibilité de la matière première qui empêche à l’entreprise d’exploiter tout son potentiel pour satisfaire les besoins du marché comme souhaité. C’est ainsi qu’il a promis un plus grand accompagnement du département à cette entreprise comme bien d’autres évoluant dans le secteur de l’agroalimentaire.